
Contents
Babalu Ayé. Informations générales.
Religion ou Mythologie : Noms Yoruba : Samponá ou Sakpatá, Azojuano (Azowano), Roi de Nupe, Babá.
Nombre : 17 et ses multiples
Couleurs : évêque violet
Syncrétisme : Saint Lazare Jour de fête : 17 décembre Saint Patron ou Dieu de la lèpre, de la variole, des maladies vénériennes, des pestes et des misères en général.
Pays ou région d’origine : Afrique Révéré en Afrique, en Amérique et en Europe
Babalú Aye. Fonctionnalités.
Babalú Ayé est bien connu et vénéré. Il représente les affections de la peau, les maladies contagieuses, surtout vénériennes et les épidémies chez l’être humain.
Dans la nature pendant la journée, il se cache parmi le lierre, le coralillo et le cundeamor pour se protéger du soleil. Il sort la nuit. Orisha très respecté et parfois même craint au Nigeria.
Son culte vient du Dahomey (Bénin), où il reçoit le nom d’Azojuano (Azowano), roi de Nupe, territoire des Tapa.
Son nom vient du Yorùbá Babàlúaíyé (père du monde), en Afrique il était connu sous le nom de Samponá ou Sakpatá, car la variole et la lèpre sont des maladies mortelles.
Dans certaines maisons saintes Babalú Ayé n’est fait à la tête d’aucun initié, Yemayá est fait d’or pour Babalú Ayé, son réceptacle et ses attributs sont reçus.
Dans d’autres, si le couronnement est effectué, lors de ladite cérémonie, un awan est effectué avec des ministres, les Oloshas Omo Azojuano sont appelés à monter l’Orisha pendant la cérémonie, leurs attributs naissent dans le Kutú (fosse qui est faite sur terre) et ils sont reçoit avec Naná Burukú.
Leurs Omìerós ou Ossaín ne transportent pas d’eau, car c’est leur tabou.
Babalú Aye. Famille.
Fils en territoire Arará de Kehsson et Nyohwe Ananou, pour le fils Lucumí de Naná Burukú, élevé par Yemayá, frère d’Oshumaré et Irokó.
Couple d’Oyá et Yewá avec qui il n’a pas eu de relations. Orisha étroitement liée à la mort pour avoir élevé les 9 enfants Eggún d’Oyá.
Babalú Aye. Attributs.
Son réceptacle est une grande friteuse plate et il est recouvert d’un jícara, güiro ou couvercle semi-circulaire qui a un trou dans sa partie supérieure qui recevra les immolations, sur ses côtés il a également des trous.
Dans la règle Arará, ce couvercle est scellé avec du ciment, peint en bleu, rouge, blanc et violet, autour du trou supérieur, il est décoré de cauris.
Dans la règle Lucumí, le couvercle n’est pas scellé.
Ses attributs sont deux chiots, une paire de béquilles et une cloche en bois triangulaire.
Leurs Elekes sont faits de perles blanches avec une fine bande bleue, d’autres les fabriquent en intercalant des perles Oyá, rouges et noires.
Babalú Aye. Articles de puissance.
– un aha
– Corojo ou cocotier
– Une branche avec un morceau de sac noué et orné de perles et de coquillages.
Costumes.
Le costume de Babalú Ayé est fait de sac recouvert d’escargots.
Offres.
On lui propose du maïs torréfié, des ministres de différents grains, des épis de maïs torréfiés, du pain brûlé, de l’eau de coco, du vin sec, de l’ail décortiqué, du poisson fumé et de la hutia, des noix de coco, des noix de coco vertes, de l’oignon, du corojo, du cou de bœuf, etc.
Bouc barbu, pintade, coq et colombe sont immolés.
Leurs brebis sont cundeamor, sargassum, sassafras, scorpion, apasote ateje, piñon botija, ubí vine, caisimón, basilic, salsepareille, alejo macho, armoise, frêne, copaiba, cherimoya, vigne jaune, vigne de vers de terre, chardon, cabolletas, ortiguilla, encens , millet, pica pica, etc.
Caractéristiques de leurs enfants.
Ce sont des personnes soucieuses du bien-être physique, mental et spirituel des personnes qui les entourent. Ils essaient toujours de donner de l’affection, de la compréhension et de l’aide, mais ils ont du mal à communiquer.
Ils sont solitaires et complexes. Ce sont des personnes qui deviennent instinctivement le soutien des personnes malades tant dans leur corps que dans leur âme qui viennent chercher un mot d’encouragement.